Afin d'améliorer la qualité de votre anglais et pour arriver à parler "fluently", respectez donc ces quelques conseils. Il faudra :
C'est la règle numéro 1 = il faut parler, parler et encore parler même si vous
faites des fautes. Rester au bord de la piscine à regarder les autres n'a
jamais appris à nager à qui que ce soit. Cela permet tout juste de comprendre
un peu comment il faut faire. Mais il faudra bien un jour avoir le courage de
vous jeter
à l'eau même si au début on en avale un peu... Ne soyez pas timide au
risque de rester l'éternel inquiet qui "comprend tout" mais ne sait
pas parler !
N'oubliez pas que personne n'a jamais parlé une quelconque langue du premier
coup. Il vous faudra donc "travailler", répéter, essayer sans aucune
crainte de vous tromper ; la "bonne" phrase deviendra automatique au
bout de quelques essais plus ou moins incorrects mais toujours bénéfiques. Les
Britanniques sont comme tout le monde, très flattés et admiratifs que vous
parliez leur langue, même avec des défauts. Ils seront toujours indulgents et
ils vous aideront à progresser. Ne vous souciez ni de votre accent
(qu'ils trouveront "charming"), ni de vos erreurs (de
prononciation ou de construction de phrase) : l'important au début est de se
faire comprendre ! La perfection viendra plus tard ... ou jamais !
La plupart du temps, la traduction d'une phrase ne peut pas passer par la
simple traduction des mots, le catastrophique "mot-à-mot". Une partie
du sens de la phrase vient de l'agencement de ses éléments les uns par rapport
aux autres : l'ordre des mots est donc essentiel.
Si vous voulez éviter les phrases qui ne veulent rien dire, les phrases
"charabia" et "petit-nègre" ("Pidgin English" ou
"Double Dutch"), voire même ces phrases "bricolées" tant
bien que mal dans l'autre langue en copiant le français et qui finissent par
dire le contraire de ce que vous vouliez dire, il va falloir vous détacher de
la phrase française de départ et retrouver le "modèle" de phrase
anglaise que vous avez appris à manipuler lors de votre apprentissage afin
d'exprimer votre idée.
Par exemple, en français, un nom est "expliqué" ou "défini" par un autre nom qui le suit et qui est introduit par "de", "du" ou "de la". En anglais, un nom est "précisé", "expliqué" par un autre nom qui le précède, sans aucun mot de liaison (hormis un éventuel trait d'union).
la fenêtre de la salle de bain | = | the bathroom window |
L'objet dont on parle est bien "une fenêtre" : ce mot vient donc en premier en français, et en dernier en anglais. C'est ce modèle appris par coeur qui doit vous servir à fabriquer vos phrases anglaises, et non pas le modèle français.
Voici un exemple d'utilisation d'un modèle :
[Français] | (modèle appris par coeur) C'est la fenêtre de la salle de bain = It's the bathroom window |
[Anglais] |
(passez par le modèle appris) |
(à partir de ce modèle, fabriquez votre phrase) |
|
[Phrase de départ]
J'ai perdu la clé
|
mot-à-mot direct interdit ! |
[phrase d'arrivée]
I have lost
|
et non pas le mot-à-mot : I have lost the key of the door of the garage. (= anglais de cuisine !) |
Pour plus de détails sur ce sujet, retournez voir notre paragraphe sur "les modèles de phrases".
Parler anglais, c'est donc, comme nous l'avons vu plus haut, assembler des mots
selon des règles, ou plus simplement en recopiant des modèles.
Mais parfois, on ne connaît tout bonnement pas le mot anglais qu'il faut
pour terminer une phrase ! Et, bien entendu, vous n'avez pas 24 h sur
24 un dictionnaire dans votre poche.
Ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est dire n'importe quoi (le mot français
par exemple, même en l'adaptant plus ou moins à la sauce anglaise !) en pensant que ça ira. Vous risquez de faire du charabia
incompréhensible, ou
encore de dire sans vous en rendre compte autre chose que ce à quoi vous
pensiez, et même pire, de dire une grossièreté sans le
savoir ! (voir notre paragraphe : "les
pièges à éviter")
Il est alors nécessaire "d'expliquer" ce que vous vouliez dire afin
que l'interlocuteur anglophone à qui vous vous adressez comprenne de quoi il
s'agit (et éventuellement vous suggère le bon mot).
Avant de vous lancer dans une explication plus ou moins longue et parfois
douloureuse (pour vous), vous pouvez d'abord chercher (en français) un synonyme à ce
mot qui vous bloque. Pensez aux mots français par lesquels vous auriez pu le
remplacer, et peut-être que l'un d'eux vous fera penser à un mot anglais qui
conviendra, même si ce n'est pas le sens tout à fait exact.
Voici quelques exemples de mots
qui posent problème. (donnez votre traduction avant de voir notre suggestion) |
"Il ne viendra pas car il est malade" |
"Il est chétif." |
Si cette approche ne donne pas de résultat, il vous faudra passer par une "explication" plus longue. Pour cet exercice, il est préférable d'utiliser des phrases courtes et des mots simples à votre portée. Expliquer un mot inconnu pour se faire comprendre nécessite seulement un peu de méthode.
Petit exercice | ||
Pour expliquer un NOM, il faut : | * | Expliquez donc les noms suivants : |
* dire à quoi ça ressemble | * | du sable / une camionnette / un robinet |
* dire où ça se trouve | * | une serviette de bain / un peigne |
* dire à quoi ça sert, ou qui s'en sert. | * | un tabouret / les volets d'une fenêtre |
Pour expliquer un ADJECTIF, il faut : | * | Expliquez les adjectifs suivants : |
* utiliser son contraire | * | timide |
* utiliser un adjectif au sens proche (quitte à expliquer la différence) |
* | lisse / fort (un bruit) |
* désigner un objet ou une personne symbolisant cette qualité. |
* | doux (au toucher) |
Pour expliquer un VERBE, il faut : | * | Expliquez les verbes suivants : |
* utiliser son contraire | * | repasser un vêtement |
* utiliser un verbe au sens proche (quitte à expliquer la différence) |
* | tondre la pelouse |
* dire où cela se fait | * | prendre une douche |
* dire quand cela se fait | * | cirer ses chaussures |
* dire avec quoi cela se fait | * | |
* dire qui le fait habituellement | * | |
* On peut parfois "mimer" l'action (mais ce n'est pas possible au téléphone ou par écrit !) |
* |
Sur votre lancée, vous parlerez de mieux en mieux, mais il vous restera quand même à éviter certains pièges.
© BP / PECAS - Octobre 2004
page complétée en juillet 2005